Jean-Baptiste Clément voit le jour à Boulogne-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 31 mai 1836, dans une famille aisée, son père est meunier disposant de moyens confortables. Il quitte très jeune le foyer familial. Dès l’âge de quatorze ans, il exerce le métier de garnisseur de cuivre qu’il considère comme le plus insignifiant des métiers.
Il rejoint Paris où il côtoie des journalistes écrivant dans des journaux socialistes, particulièrement dans Le Cri du Peuple de Jules Vallès. En ce temps-là, la liberté de la presse est insignifiante et bien loin de ce que nous connaissons aujourd’hui. On condamne Jean-Baptiste Clément pour avoir publié un journal non cautionné par le régime impérial de Napoléon III.
Jean-Baptiste Clément se retrouve emprisonné à la prison de Sainte-Pélagie jusqu’au soulèvement populaire de la Commune de Paris. Il devient un des acteurs de ce soulèvement et sera par la suite, élu de la Commune de Paris. Il est, avec Varlin et Ferré, sur la dernière des barricades.
Recherché et poursuivi après l’écrasement de la Commune, il fuit en Angleterre, à Londres d’où il part poursuivre le combat. Il est condamné à mort par contumace en 1874. Jean-Baptiste Clément est amnistié en 1879, il rentre à Paris en 1880. En 1885, il fonde la Fédération socialiste des Ardennes.
On lui doit les paroles de l’immortelle chanson, Le Temps des Cerises, écrite en 1866. C’est en 1885 qu’il dédiera cette chanson à Louise, ambulancière sur la dernière barricade au soir du 28 mai. Cette chanson est le symbole de la Commune. Il écrit son autre chanson, La Semaine sanglante, au cœur même du Paris de la répression par les Versaillais.
Jean-Baptiste Clément meurt à Paris, le 26 février 1903. Plus de quatre mille personnes suivent ses obsèques.
Merci à Ghislain Marry pour son aide dans la réalisation de cette notice.
Pour écouter Le Temps des cerises
Hommages : Une place de Paris (18ème) porte son nom, ainsi qu’une rue à Villeurbanne (Rhône).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2005-12-09.
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