Augustin Giraud voit le jour à Angers (Maine-et-Loire), le 23 décembre 1796. Propriétaire à Angers, il entre au conseil municipal de cette ville et devient maire sous Louis-Philippe. Le 17 janvier 1831, il remplace à la Chambre P. Guilhem, décédé. Il est élu député du Maine-et-Loire, par 269 voix (358 votants, 623 inscrits), contre 74 à Joseph Robineau.
Augustin Giraud vote avec la majorité conservatrice. Il obtient sa réélection, aux élections générales du 5 juillet 1831, par 214 voix (366 votants, 498 inscrits). Dans cette session, il a l’occasion de faire la déclaration suivante:
« Jamais je n’ai redouté le parti républicain, trop peu nombreux pour vouloir faire le mal ; il n’en est pas de même du parti prêtre ; c’est sur lui que nous devons fixer nos regards. »
Augustin Giraud se fait réélire, le 21 juin 1834, par 233 voix (392 votants, 503 inscrits), contre 102 voix à David d’Angers, 15 à Méry de Contades, légitimiste, et 13 à Boutton-Lévêque, constitutionnel. Il ne cesse, jusqu’en 1837, d’opiner avec le centre. Il est pour la condamnation du journal la Tribune, pour les lois de septembre 1835, pour les lois de disjonction, d’apanage, etc.
Le 4 novembre 1837, il échoue avec 221 voix contre 286 à Farran, élu. Les tentatives ultérieures qu’il continue de faire avant la révolution de 1848 pour rentrer au Palais-Bourbon sont sans succès. Ce n’est qu’à l’assemblée législative du 13 mai 1849 qu’il parvient à se faire élire comme représentant du Maine-et-Loire, avec 53 528 voix.
Il siège à droite. Il s’associe à tous les votes de la majorité antirépublicaine : pour l’expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l’enseignement, pour la loi restrictive du suffrage universel, etc. Le coup d’Etat du 2 décembre le rend à la vie privée. Il décède à Paris, le 5 décembre 1875.
Distinctions : officier de la Légion d’honneur (8 mai 1845).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2016-03-13.