Joseph Martin Cabirol voit le jour à Narbonne (Aude), le 29 mars 1799. C’est le fils de Jean Guillaume Cabirol, négociant, et de Marie Lescot. Le 1er avril 1829, à Bordeaux (Gironde), il épouse Anne Caroline Royère, fille d’un maître de pension à Béziers (Hérault).
Il présente, en 1855, à l’exposition universelle de Paris, un équipement complet de scaphandrier, avec un système de renouvellement d’air. Sa « robe de plongée » y obtient une médaille de première classe.
Le costume du scaphandrier est fait de toile caoutchoutée. Le casque, pour la première fois, comprend une soupape d’échappement à commande manuelle que le plongeur utilise pour évacuer son air expiré. La valve comprend une valve unidirectionnelle qui empêche l’eau de pénétrer dans le casque.
Jusqu’en 1855, les casques de plongée ne comportent que trois fenêtres circulaires (avant, gauche et droite). Joseph Martin Cabirol introduit une quatrième fenêtre, dans la partie supérieure avant du casque. Celle-ci donne au plongeur une vue vers le haut.
La tenue de plongée et le casque d’origine se trouvent, aujourd’hui, au Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris.
En 1860, il dépose plusieurs brevets et améliore encore son système que la marine Impériale adopte, un peu plus tard. En 1862, il obtient une médaille à l’exposition universelle de Londres, pour sa lampe sous-marine, puis une autre à celle de Paris en 1867.
Joseph Martin Cabirol décède le 15 décembre 1874, à son domicile, au 168 rue Marcadet (Paris, 18ème). Son neveu, Charles Ferrus, prend alors sa succession à la tête de l’entreprise. En 1880, la société disparait de son adresse au 168 rue Marcadet, à Paris.
Les scaphandres Cabirol sont rarissimes mais le CNAM n’est pas le seul à en posséder un.
Merci à Philippe Damon pour son aide dans la réalisation de cette notice.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2016-02-23.