Jean Grégoire Pénavaire voit le jour le 15 septembre 1838 à Lesparre-Médoc (Gironde). A 13 ans, il entre au conservatoire Impérial de Paris et en ressort avec un 1er Grand prix de violon. A 17 ans, il fait partie de la classe instrumentale du conservatoire de musique de Marseille. Á 18 ans, les journaux du midi écrivent de nombreux articles élogieux sur ses qualités de violoniste et de brillant élève de M. Millon.
Il participe à de nombreux concerts en solo de violon un peu partout en France et en province : salle des Concerts Herz, théâtre des Champs-Élysées, Cirque d’Hiver (Paris)… Á 26 ans il devient membre de la Société des travaux littéraires et Artistique et violoniste à Lyon.
Il part pour Anvers en 1865, nommé comme second chef d’orchestre au Théâtre royal d’Anvers où il joue aussi ses propres créations. En 1866, il revient à Paris, et entre dans l’orchestre du théâtre impérial italien.
Son ami, Achille Millien entreprend la collecte systématique des contes, légendes et chansons populaires du Nivernais. Il lui demande, en 1877, de collecter les mélodies. Il accepte et, dès lors, passe pendant une douzaine d’année une partie de ses vacances à Beaumont-la-Ferrière (Nièvre). Avec ou sans sa compagne, Francesca d’Andrade, il transcrit la partie des chants en notations musicales.
A 44 ans, en 1882, il devient membre de la société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique. Il continue néanmoins à participer à des concours musicaux. En 1884, il passe second chef d’orchestre de la société des Concerts modernes, l’Orchestre Pasdeloup.
En 1901, il devient membre de la société d’histoire et d’archéologie Le Vieux Montmartre.
Il compose des opéras, Chanson de mai et Ninette et Ninon (1873), Le Contraste (1889), et Monseigneur Scapin (1891) ainsi qu’un ballet, La Folie espagnole (1874). De plus, il écrit également des ouvertures, Torquato Tasso et Miguel Cervantes, un poème symphonique avec chœur, La Vision des croisés, des œuvres de chambre et des pièces pour le piano.
Il meurt le 13 septembre 1906, Paris (17ème). On l’enterre au cimetière de Pantin. Puis ses amis se collectent pour obtenir une concession au cimetière du Père Lachaise qu’il rejoint le 22 juin 1907.
Distinctions : officier d’académie (1885) ; officier de l’instruction publique (1904).
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Sources : Archives départementales de la Seine (Registre de entrées du cimetière) ; Wikipedia. Date de création : 2022-02-22.