José Maria de Avilès (Pareja) voit le jour à Guayaquil (Equateur), en 1816. C’est le fils du riche propriétaire d’hacienda José Joaquín de Avilés Pareja et de sa première épouse, qui était également sa cousine maternelle. Son demi-frère, issu du deuxième mariage de son père, est l’homme politique et écrivain Matías Avilés Giraud (1836-1899), qui vivra avec lui après la mort de leur père.

Avilés est membre de l’Assemblée constituante de Guayaquil en 1851. C’est elle qui rédige et adopte la cinquième constitution équatorienne. Il est également membre du Congrès et du Sénat équatoriens de sa province natale de Guayaquil, ainsi que président du conseil municipal de Guayaquil.

Le 1er mai 1859, il devient chef d’une junte gouvernementale qui prend le pouvoir à Quito tandis que le président constitutionnel Francisco Robles est assiégé par la marine péruvienne à Guayaquil. Même s’il en était le chef officiel, la véritable autorité de la junte est le futur président Gabriel García Moreno. Il dirige les troupes de la junte, censée défendre la capitale contre l’avancée des forces du général José María Urbina, ennemi juré de García Moreno, allié à Robles.

Après la défaite des troupes de la junte, celle-ci se dissout le 4 juin 1859. García Moreno reste président d’un contre-gouvernement, mais, comme d’Avilés et les autres membres, il s’enfuit à l’étranger. Après la victoire de García Moreno dans la guerre civile contre les autres présidents de 1859/60, Avilés reste d’abord à ses côtés, mais se détourne de lui pendant la présidence constitutionnelle de García Moreno en raison de sa persécution rigoureuse et de la punition des membres de l’opposition et des insurgés.

Avec son frère, il soutient la candidature à la vice-présidence du politicien libéral Francisco Javier Aguirre Abad, en 1868. Mais celle ci échoue en raison d’un coup d’État du conservateur García Moreno. De Aviles s’exile alors en France, en 1869. Là, il devient président d’honneur de l’Institut d’Afrique à Paris et meurt à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 20 novembre 1874.

Sources : Wikipedia. Date de création : 2009-08-08.

Le tombeau, entouré d’une grille, est surmonté d’une pleureuse de taille réelle, en bronze qui entoure une urne en porphyre, le tout d’une facture inconnue.

Inscriptions : Famille de AVILES

José M. de AVILES, décédé à Marseille, le 20 novembre 1874.
José Vte de AVILES, décédé à bord de l’ « Amérique », le 6 juin 1888.
José Mis de AVILES, décédé à Paris, le 13 février 1921.

Mme Mercedes de AVILES, née MONTBLANC, décédée à Biarritz, le 22 juillet 1912.
Comtesse de MENDEVILLE, née Magdeleine de AVILES, décédée à Paris, le 5 mars 1923.
Comtesse Roger de MONTEBELLO, née Germaine de CROISSE, décédée à Boston (USA), le 31 juillet 1975.
Comte Roger de MONTEBELLO, décédé à New-York (USA), le 2 décembre 1986.

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