Robert Le Besnerais voit le jour le 3 juillet 1893. Entré en 1913 à l’Ecole Polytechnique, il sort sous-lieutenant d’artillerie, décoré de la Croix de Guerre, et major de sa promotion. Il entre alors dans le Corps des Mines.
Après avoir été Ingénieur à Nancy, il entre en 1924 à la Compagnie des Chemins de Fer du Nord dont il devient ingénieur en chef adjoint de l’exploitation en 1924, puis Directeur Général, le 1er janvier 1938. Il est, à sa création, le Directeur Général de la Société Nationale des Chemins de Fer Français (SNCF).
Il en est l’organisateur. Quand la guerre survient, la SNCF fait face à toutes ses tâches : la Croix de Guerre la récompensera, en même temps que son chef. En 1945, écarté de la SNCF, il rejoint le Comité de l’Union Internationale des Chemins de Fer, où il jouit d’une haute réputation. Il travaille aussi pour les Chemins de Fer de l’Indochine et du Yunnan (Chine).
Puis, il accepte de diriger la coordination technique des Mines de Fer. Il prend ensuite la présidence de la Fédération des Chambres Syndicales des Minerais et Métaux bruts C’est alors, qu’en avril 1948, le Conseil National du Patronat Français (CNPF) fait appel à ses qualités d’organisateur et à sa puissance de travail, et lui confie le poste de Délégué Général.
Il accomplit une mission importante d’information technique aux Etats-Unis. Dès son retour, il prépare le Congrès Social de Royaumont, comme Président du Centre National de l’Organisation Française. Mais il a trop présumé de ses forces, et c’est le 23 décembre qu’il succombe à une courte maladie.
Les obsèques de Robert Le Besnerais ont eu lieu à l’Eglise Saint-Vincent de Paul, le 28 décembre 1848. Georges Villier prend la parole au nom du CNPF. M. Lemaire, successeur et ami de Le Besnerais à la SNCF retrace sa vie. Le président Flouret lui rend hommage.
Il repose avec le céramiste Jules Paul Loebnitz (1836-1895), arrière-grand-père de sa femme.
Sources : -. Date de création : 2012-07-03.