Alfred (Alfredo Julio, en fait) de Bengoechea y Valenzuela voit le jour en 1877, à Paris. Il fait ses études en France. Amoureux fou de la langue, il se lance dans la poésie au même titre que son frère cadet Hernando (1889-1915 – mort pour la France).
Après avoir été un temps chargé d’affaire pour la Colombie à Madrid en 1907, il se spécialise dans les traductions. Les éditions Mercure de France et Grasset le publient. En 1930, il reçoit de l’Académie Française le prix José-Maria de Heredia pour l’ensemble son œuvre poétique.
Par ailleurs, il fait éditer l’œuvre littéraire dispersée de son frère cadet et crée même une sélection des meilleures pages de ses œuvres. Cette anthologie est publiée à Paris, aux presses Amiot-Dumont, en 1948. Elle a, en introduction, une étude biographique et critique de Léon Paul Fargue, intitulée Fernando de Bengoechea à l’âme d’un pacte.
En 1943, il devient hémiplégique à la suite d’une thrombose au cerveau. Le compagnon de ses dernières et douloureuses années est la peintre Chériane. Alfred de Bengoechea décède en 1954.
Œuvres :
- L’orgueilleuse lyre, poèmes, Grasset, 172p. (1910) ;
- D’ombre et d’azur, poèmes. – Prix Heredia – 185 p., L’Édition universelle (1931) ;
- D’Ombre et d’azur, poèmes, Mercure de France, 192 p. (1941) ;
- Poesías, Fundación Simón y Lola Guberek, 96p. (1994).
Merci à Alain Delpirou qui nous a fait découvrir ce personnage.
Sources : -. Date de création : 2108-03-07.