Auguste Jean Albert Perdonnet voit le jour le 12 mars 1801, à Paris. C’est le fils de Vincent Perdonnet, agent de change, protestant et originaire de Vevey en Suisse. Élève à Yverdon il bénéficie de l’enseignement de Johann Heinrich Pestalozzi. En 1821, il entre à l’École polytechnique de Paris, mais accusé de carbonarisme, on le renvoie l’année suivante pour activités politiques.
Il poursuit néanmoins ses études à l’École des Mines de Paris et effectue des voyages d’études en Allemagne et en Angleterre. Ces périples studieux en compagnie d’autres jeunes étudiants sont à l’origine de ses premières publications, notamment avec Léon Coste dès 1829, mais aussi avec Armand Dufrénoy et Élie de Beaumont.
Après la fin de ses études à l’école des Mines en 1830, il intègre comme ingénieur civil le Corps des Ponts, à la suite d’une intervention de Jean Ernest Reynaud.
Il entre ensuite dans les chemins de fer naissants dans l’équipe d’ingénieurs travaillant sur le projet et la construction du chemin de fer de Paris à Saint-Germain. Il travaille, alors, notamment avec les « frères » Flachat, Eugène et Stéphane, Émile Clapeyron et Gabriel Lamé.
De 1836 à 1840 il est directeur de la rédaction du Journal de l’industriel et du capitaliste.
Il est, avec Émile Auguste Payen, ingénieur en chef des travaux de construction du viaduc de Meudon.
Un décret du 14 juin 1862 le nomme successeur d’Alphonse Lavallée, à la direction de l’École Centrale des Arts et Manufactures. À son nouveau poste, il va soutenir activement son prédécesseur pour la création d’une association des anciens élèves dont l’assemblée générale constitutive a lieu le 3 novembre 1862. Il en préside le premier banquet annuel qui a lieu le soir même.
Il aura consacré sa vie, travail et enseignement, aux chemins de fer. Il décède le 27 septembre 1867, à 66 ans, à Cannes (Alpes-Maritimes).
Publications :
- (avec Léon Coste) Mémoire sur les chemins à ornières, Paris, Bachelier (1830), 200 p. ;
- (avec Gabriel Lamé et Émile Clapeyron) Notices sur les chemins de fer (1832) ;
- De l’histoire et de la nature de la propriété souterraine, Paris, Félix Locquin (1835), 43 p. ;
- (avec Armand Dufrénoy, Léonce Élie de Beaumont et Léon Coste) Voyage métallurgique en Angleterre : ou recueil de mémoires sur le gisement, l’exploitation et le traitement des minerais de fer, étain, plomb, cuivre, zinc, et sur la fabrication de l’acier, dans la Grande-Bretagne, t. 1 (1837), t.2 (1839), Paris, Bachelier (1837), 2e éd., 735 p. ;
- Notions générales sur les chemins de fer, Paris, Lacroix et Baudry (1859) ;
- Traité élémentaire des chemins de fer, Paris, 1 (1865) ;
- (ave Camille Polonceau et Eugène Flachat) Nouveau portefeuille de l’ingénieur des chemins de fer, Paris, Eugène Lacroix (1866), 592 p.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2009-01-30.