Victor Cousin voit le jour à Paris, le 28 novembre 1792. Homme politique et philosophe, il est l’ami de Guizot et de Villemain. Il occupe le poste de professeur à la Faculté des Lettres en 1815, mais on suspend son cours à causes de ses opinions libérales. En 1827, il revient dans sa chaire. Ancien élève de l’Ecole Normale, il y est maître des conférences et en devient directeur en 1830.
Il fait un séjour en Allemagne en 1824, il est arrêté à Dresde sous l’accusation de carbonarisme et emprisonné pendant six mois à Berlin. C’est en 1843 seulement qu’il débute dans la littérature, avec la publication d’un «Mémoire sur les Pensées de Pascal» qu’il envoie à l’Académie. Chef de l’école éclectique, philosophe spiritualiste, il édite les œuvres de Descartes, traduisit Platon et Proclus.
On lui doit une «Histoire générale de la Philosophie», «le Vrai, le Beau, et le Bien», «les Femmes du XVIIIe siècle». Ce dernier ouvrage est fort intéressant à consulter pour l’histoire des sociétés littéraires en France. Après 1830, il est, conseiller d’état et ministre de l’instruction publique en 1840. Il est l’auteur de nombreux ouvrages entre 1820 et 1865 ainsi que de nombreux discours et travaux académiques.
Après le décès du baron Joseph Fourier, il devient membre de l’Académie Française le 18 novembre 1830. L’abbé de Féletz le reçoit le 5 mai 1831. Il bat Benjamin Constant, soutient les candidatures de Victor Hugo, de Falloux et de Lacordaire. Victor Cousin est nommé à l’Académie des Sciences Morales et Politiques à sa réorganisation en 1832. Il fait partie de la Commission du Dictionnaire. Il s’éteint le 14 janvier 1867.
Titres : Pair de France (1830). Distinctions : chevalier (29 octobre 1828), officier (9 juillet 1831), commandeur de la Légion d’honneur (29 avril 1836).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2006-03-10.
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