Adolf Cichowski voit le jour le 24 mars 1794, à Varsovie (Pologne). Officier, il participe aux guerres napoléoniennes. Ensuite, il quitte l’état militaire, et devient fonctionnaire de la Commission du Trésor. C’est l’un des premiers membres de la Société patriotique Polonaise. Arrêté en 1822, après sa libération, on le démet de ses fonctions et il reste sous la surveillance de la police.
Pendant le soulèvement de novembre, il ne reprend pas l’état militaire. Il devient président de la Commission de la construction publique et il publie « Kurier Polski ». Une fois Varsovie occupée par l’armée russe, il émigre avec sa femme Ludwika, née Dupont, à Dresde. En 1834, les autorités russes le condamne à la pendaison pour avoir participé au soulèvement de novembre.
En 1834, elles confisquent ses biens laissés en Pologne et, un an plus tard, il s’installe en exil à Paris. Il devient un des collaborateurs du prince Adam Jerzy Czartoryski. Il occupe le poste de directeur de l’école pour filles de l’hôtel Lambert. Par ailleurs, il collectionne des objets d’art polonais et des souvenirs nationaux, principalement des gravures.
Il est à la tête, entre autres, d’une collection d’environ 400 cartes et atlas de l’ancienne Pologne. La plupart se trouvent maintenant à la bibliothèque Czartoryski de Cracovie. C’est un ami de Chopin : le Musée national de Varsovie abrite une collection de 20 lettres de Chopin à Adolf Cichowski.
Adolf Cichowski est membre de la loge maçonnique Astrea, depuis 1819. Il décède le 7 octobre 1854, à Paris. ll reposait à côté de Thadée Tyskiewicz, avant que celui-ci soit rapporté en Pologne.
Distinctions : La légion d’honneur indiquée sur la sépulture ne figure pas dans la Base Léonore.
Sources : Zaworonko-Olejniczak (Hanna) En terre d’exil, Tombeaux polonais dans les cimetières de Paris et de Montmorency, 2011. Date de création : 2021-05-15.
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