Jules Miot voit le jour à Autun (Saône-et-Loire), le 13 septembre 1809. Fils de pharmacien, il ouvre sa propre officine à Moulins-Engilbert (Nièvre). Puis il se fait élire député à l’Assemblée législative en 1849. Il est déporté en Algérie à la suite du coup d’État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte.
Gracié en 1860, il fonde à Paris le journal Le Modéré et une société secrète anti-bonapartiste. On l’arrête et il purge une peine de trois ans de prison pour complot. Il s’installe à Londres où il adhère à l’Association internationale des travailleurs. Après la proclamation de la Troisième République le 4 septembre 1870, il revient à Paris.
Le 26 mars 1871, il se fait élire au Conseil de la commune par le 19ème arrondissement, il siège à la commission de l’Enseignement. C’est lui qui a l’idée du Comité de Salut public en 1871. Après la Semaine sanglante de mai 1871, Jules Miot se réfugie en Suisse après avoir été condamné à mort par contumace par le conseil de guerre.
Rentré en France après l’amnistie de 1880, il finit son existence en menant une vie discrète de rentier. Il décède le 9 mai 1883, à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne).
Sources : Moiroux (Jules) Guide illustré du cimetière du Père Lachaise, Paris, 1922, page 253 ; Archives départementales de la Saône-et-Loire (état-civil d’Autun, année 1809, acte de naissance N°235, image 52) ; Archives départementales du Val-de-Marne (état-civil de Saint-Maur-des-Fossés, années 1881-1884, acte de décès N°119 de l’année 1883, image 385) ; Wikipedia. Date de création : 2007-01-16.