(Marie Jacques Joseph) Victorin Fabre voit le jour à Jaujac (Ardèche), le 19 juillet 1785. Il est le frère d’Auguste Fabre (1792-1839), poète et auteur dramatique. Venu à Paris à l’âge de dix-neuf ans après avoir fait ses études à Lyon, il remporte de nombreux concours de poésie et d’éloquence.
Ses pièces en vers et en prose sont couronnées par l’Académie Française et par plusieurs académies de province. Fort de sa réputation de phénomène littéraire, il donne des cours d’éloquence française à l’Athénée de Paris en 1810 et 1811. Il fonde le «journal littéraire La Semaine» en 1824, puis, avec son frère Augustin, le journal politique «La Tribune des départements» en 1829.
Sa mort prématurée, à Paris, le 29 mai 1831, alors qu’il n’a que 45 ans, arrive alors qu’on le pousse à briguer un fauteuil à l’Académie Française. Il est rapidement oublié. Victorin Fabre repose avec son frère, Auguste Fabre (1792-1839), lui aussi homme de lettres.
Œuvres :
- Éloge de Boileau Despréaux (1805) ;
- Opuscules en vers et en prose (1806) ;
- Discours en vers sur les voyages (1807) ;
- Éloge de Pierre Corneille (1808) ;
- La Mort de Henri IV, poème (1808) ;
- Bérenger, ou l’Anneau de mariage (vaudeville en 1 acte, avec A. -M. Lafortelle, Paris, Théâtre du Vaudeville, 4 février 1809) ;
- Tableau littéraire du XVIIIe siècle, ou Essai sur les grands écrivains de ce siècle et les progrès de l’esprit humain en France, suivi de l’Éloge de La Bruyère, avec des notes et des dissertations (1810) ;
- Les Embellissements de Paris (1811) ;
- Éloge de Michel de Montaigne (1812) ;
- Œuvres (2 volumes, 1844).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2009-05-08.