Marius Léon Cladel voit le jour à Sèvres (Hauts-de-Seine), en 1883. C’est le fils de l’homme de lettres Léon Cladel. D’abord élève d’Antoine Bourdelle, il devient sculpteur et peintre. Il habite Paris et est sociétaire de la Société nationale et du Salon d’automne. C’est l’un des sculpteurs de monuments aux morts les plus prolixes : il en réalise au moins 24, chacun composé spécifiquement pour une commune précise.
Il décède en 1948. Il repose avec son père, l’homme de lettres Léon Cladel (1835-1892), et sa sœur, la femme de lettres, Judith Cladel (1873-1958), et avec sa cousine, l’autrice Dominique Rolin (1913-2012).
Œuvres :
- La Danseuse (1914, Vervins (Aisne)) ;
- deux bas-reliefs, avec Carlo Cladel Sarrabezolles, en vedette dans la section coloniale de l’Afrique du pavillon de l’exposition de Paris, en 1925 : un singe et une baleine ;
- effigies de nombreuses personnalités dont celles de René Viviani, Georges Duhamel ;
- buste de Léon Cladel (1927, Jardin du Luxembourg, Paris).
Monuments aux morts (dans l’Aisne) : Castres ; Folembray (1925), Le Verguier (1926), Barisis (1927), Pinon (1930).
Sources : -. Date de création : 2014-06-25.