Louis Auguste Alphonse de Launay voit le jour le 19 juillet 1860, à Paris (9ème). C’est le fils du photographe Alphonse de Launay. Il sort classé 3ème de Polytechnique puis entre à l’École des mines de Paris en 1881.
Il est très vite passionné par les sciences de la Terre. D’abord nommé ingénieur des mines à Moulins (1885), puis à Dijon (1889), il devient professeur à l’École des mines de Paris.
En parallèle, il occupe d’autres fonctions, notamment dans la propagande franco-espagnole (1920), la présidence de la Compagnie des mines de la Grand’Combe (1920) et la direction de la carte géologique de France (1931).
En 1889, il succède à Alfred Fuchs à la chaire de géologie appliquée de l’École des mines. Il y restera jusqu’en 1935. Il est aussi professeur de géologie, minéralogie et paléontologie à l’École nationale des ponts et chaussées et professeur à l’École des sciences politiques.
Son domaine scientifique de prédilection est l’étude des gisements métallifères, notamment les gisements d’or, dont il essaie de déterminer la genèse, la tectonique et la répartition. Il s’intéresse aussi aux mines de diamant africaines.
En 1895, la Banque française d’Afrique du Sud l’embauche comme ingénieur-conseil, en pleine spéculation boursière sur le gisement d’or sud-africain. La société va fusionner avec une autre en 1901, mais Louis de Launay poursuit ses travaux sur le sujet, dont il devient un spécialiste.
Comme historien des sciences, il fait faire des progrès aux biographies d’Ampère, des Brongniart et de Monge. Il écrit aussi quelques romans et compose, de 1885 à 1937, des poèmes utilisant des mots simples et des vers courts.
Louis de Launay épouse, en 1896, de la fille du physicien Alfred Cornu dont il aura trois enfants.
Il est directeur de la revue La Nature, de 1904 à 1919. Catholique pratiquant, grand ami de Pierre Termier, il s’intéresse à l’avenir du christianisme. En 1912, il devient membre de l’Académie des sciences, puis, en 1921, de l’Académie d’agriculture. En 1931, il est nommé inspecteur général des mines de 1re classe.
Il meurt le 30 juin 1938, à Paris. Il repose avec l’architecte Jean Augustin Mareux (1762-1840), inspecteur des travaux du Palais des Tuileries et l’architecte Louis Julien Alexandre Vincent, second grand prix de Rome en 1815 et inspecteur des travaux du Palais de justice.
Publications :
- Les Mines d’or du Transvaal (1896) ;
- Les Diamants du Cap (1897) ;
- Le christianisme.
Œuvres : Orphée (1922).
Distinctions : chevalier (23 janvier 1901), officier (18 juillet 1919), commandeur (18 octobre 1933) de la Légion d’honneur.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2022-01-04.