Pierre Cartellier voit le jour à Paris, le 2 décembre 1757. Ses parents sont pauvres. Il devient orfèvre et sculpteur de style néo-classique. Ensuite, c’est un des membres de l’Institut et membre de l’Académie des Beaux-Arts.

Il est professeur à l’École des beaux-arts de Paris, à partir du 14 août 1816, succédant à Philippe Laurent Roland (1746-1816). Il y a comme élèves Jean-Baptiste Beaumont (vers 1768-1852), François Rude (1784-1855) et Jean-Baptiste Vietty (1787-1842).

On doit à Quatremère de Quincy une «Notice» sur sa vie et ses ouvrages. Pierre Cartellier décède le 12 juin 1831, à Paris.

Œuvres :

• La Pudeur (Rueil-Malmaison) ;
• La Victoire (jardin du Luxembourg) ;
• Napoléon, Vergniaud, le prince Louis Bonaparte (toutes trois à Versailles) ;
• Aristide, le bas-relief de la Gloire (façade du Louvre) ;
• Les jeunes Filles de Sparte dansant devant l’autel de Diane (Musée des Antiques) ;
• La Capitulation d’Ulm (sur l’arc de triomphe du Carrousel) ;
• la Colonnade, le Fronton et le Tympan central du Louvre (1807-1808, avec la collaboration de François Frédéric Lemot) ;
• le Tombeau de Joséphine de Beauharnais (Rueil-Malmaison, sous la responsabilité de l’architecte Louis Berthault) ;
• le cheval de la statue équestre de Louis XIV (cour d’honneur du Château de Versailles, le roi est de Louis Petitot, ce qui a créé une disproportion entre le cavalier et sa monture) ;
• l’Amour, communément appelé l’Amour prenant un papillon (musée du Louvre, en collaboration avec Antoine-Denis Chaudet) ;
• la statue du baron Vivant Denon (Père Lachaise)…

Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur (22 octobre 1808) ; chevalier de Saint Michel (1824).

Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2006-04-30.

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La sépulture a fait l’objet d’une mesure de protection au titre des Monuments Historiques. Elle est ornée, sur les côtés, de six hauts reliefs allégoriques faits par ses élèves. Sur la face latérale gauche, figurent La Gloire par Henri Lemaire, Le Talent par Charles Émile Seurre et La Modestie par Bernard Seurre. Sur la face latérale droite, on trouve L’Amitié par Louis Petitot, La Sagesse par Augustin Dumont et La Bonté par François Rude.

De face, le monument contient aussi un buste en marbre représentant Cartellier dans une couronne mortuaire avec une légion d’honneur et une petite croix de St Michel, de facture inconnue. Il est surmonté par un bas-relief représentant une femme assise pleurant sur une urne, lui aussi de facture inconnue.

A gauche du monument, dans l’enclos funéraire, la stèle de sa fille, Alexandrine Françoise Charlotte Cartellier, Mme Heim (1806-1825), est ornée d’un bas-relief avec une femme pleurant sur un jeune homme coiffé d’une couronne de lauriers, par Louis Petitot, mais non signé.

A droite du monument, dans l’enclos funéraire, la stèle de son épouse, Angélique Geneviève Richard (1769-1848), est ornée d’un bas-relief avec trois femmes voilées, par Charles Emile Seurre, mais non signé.

Inscriptions : A Pierre Cartellier, statuaire, membre de l’Institut, chevalier de la légion d’honneur et de l’ordre de Saint Michel, né à Paris en MDCCLVII, mort en MDCCCXXXI. Sa famille et ses élèves

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