Henry Becque voit le jour le 9 avril 1837, à Paris. Il est le père de la comédie dite « rosse ». Il exerce plusieurs métiers avant de se livrer à l’écriture d’un livret d’opéra, en 1867, Sardanapale, dans l’imitation de lord Byron. Puis c’est un vaudeville qu’il fait représenter la même année, L’Enfant prodigue.
Puis Henry Becque écrit une suite de drames qui n’ont aucun succès. De 1872 à 1878, il se consacra exclusivement à la critique dramatique. Il collabore notamment au journal Le Peuple. Il ne revient à la création qu’avec une comédie, La Navette en 1878, qui lui ouvre les portes de la notoriété.
On lui doit deux chefs d’œuvre : Les corbeaux, en 1882, et La Parisienne, en 1885, dans lesquels il renouvelle agréablement la grande Comédie réaliste du XIXe siècle. Ses comédies « roses » préfigurent le « Théâtre-Libre » d’Antoine.
Henry Becque décède en mai 1899.
Œuvres :
- un livret d’opéra, Sardanapale (1867) ;
- un vaudeville, L’enfant prodigue ;
- des comédies, La Navette (1878), Les corbeaux (1882), La parisienne (1885) ;
- un recueil de poésies, Sonnets mélancoliques (1887) ;
- deux essais, Querelles littéraires (1890), Etudes sur l’art dramatique (1926) ;
- ses Mémoires, Souvenirs d’un auteur dramatique (1895)…
Citations :
« En vieillissant, on s’aperçoit que la vengeance est encore la forme la plus sûr de la justice. »
« Il ne faut pas voir ses amis si l’on veut les conserver. »
« La décision est souvent l’art d’être cruel à temps. »
« La morale est peut-être la forme la plus cruelle de la méchanceté. »
Sources : -. Date de création : 2007-01-30.