Patrick Kelly voit le jour le 24 septembre 1954, à Vicksburg (Mississipi, Etats-Unis) dans une famille d’ouvriers d’origine afro-américaine. Sa mère est professeure d’économie, son père poissonnier, agent d’assurance et taxi. Sa mère et sa grand -mère l’élèvent et lui font découvrir les magazines de mode.
Très tôt, il se rend compte que la mode ne s’intéresse pas aux femmes afro-américaines et il décide qu’il peut changer tout ça. Il apprend seul la couture et confectionne très tôt des vêtements pour les filles du voisinage. Il poursuit ses études et commence à dessiner pour les publicités de la presse écrite. Sentant que pour percer dans la mode, il ne peut rester dans sa région d’origine, il part pour Atlanta.
Après de nombreux emplois dans la mode, un mannequin le convint qu’il peut percer dans ce milieu et qu’il doit aller à New-York. Il s’y inscrit dans la prestigieuse école Parson. Il vit de petits boulots dans la mode mais ne parvient pas à trouver un emploi fixe.
En 1979 ; il reçoit d’un mécène anonyme un aller simple pour Paris. Il a plus de chance à Paris qu’à New-York . On le sollicite pour créer les costumes des personnels du Palace. Parallèlement, il continue à vendre ses propres modèles qu’il réalise lui-même dans sa petite colocation. Son travail commence à être reconnu et une enseigne lui ouvre son atelier et son showroom.
À peine un an plus tard, il s’installe dans son propre magasin ouvert avec le photographe Bjorn Amelan. Il créé alors des modèles pour Benetton. Kelly acquiert une réputation internationale. Son style est plutôt, joyeux, coloré et exotique. Il raconte que sa grand-mère qui reprisait ses vêtements et remplaçait les boutons manquants par des modèles plus colorés, l’a beaucoup marqué. Les gros boutons colorés sur ses vêtements deviennent sa signature.
Le nom de Kelly n’est jamais devenu celui d’une marque même si de nombreuses célébrités telles Grace Jones, Jessye Norman, Bette Davis ou Jane Seymour portent ses créations. On considère qu’il est le premier couturier américain à atteindre le niveau de Christian Lacroix ou d’Yves Saint-Laurent. Il devient membre de la chambre syndicale de la haute couture ce qui lui ouvre les portes des défilés du Louvre.
À l’apogée de sa carrière, le sida l’emporte en 1990.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2013-06-12.