Né au château de Larivière, à Altillac (Dordogne), Jean Baptiste Antoine Marcellin Marbot est le fils d’Antoine Marbot.
Ce dernier est un garde du Corps du Roi démissionnaire en 1789. Il se fait élire ensuite député de la Corrèze à l’assemblée législative, en 1792. Il reprend la carrière des armes en 1793, puis arrive au grade de général de division et meurt d’épuisement et de maladie lors du siège de Gènes (Italie).
Son fils, Jean Baptiste, entre en septembre 1799 dans le premier régiment de hussards, (ancien régiment des hussards de Berchiny dissout par la convention).
Il devient maréchal des logis le 1er décembre, puis sous-lieutenant le 31 décembre de la même année. D’un courage et d’une audace peu commune, il est blessé de nombreuses fois. Il est successivement aide de camp d’Augereau (1803), de Lannes (1808) et de Masséna (1809).
Il gravit les échelons de la hiérarchie militaire, surtout dans les états-majors. Nommé colonel en 1812, il commande le 23ème régiment de chasseurs à cheval avec lequel il fait les campagnes de Russie et d’Allemagne. C’est comme colonel du 7ème régiment de hussards qu’il fait la campagne de Belgique.
Pendant les Cent Jours, il rejoint l’Empereur et participe à la bataille de Waterloo. Nommé général en 1830, il suit le prince royal comme aide de camp, au siège d’Anvers et en Algérie.
Il prend sa retraite en 1848, et meurt à Paris le 16 novembre 1854. Le général de Marbot figure sur le testament de l’empereur. Il repose en compagnie de deux victimes de l’incendie du bazar de la charité.
Publications : trois volumes de mémoires qui se lisent comme un roman, comportant beaucoup d’inexactitudes – écrites longtemps après les faits – mais passionnantes.
Titres : baron de l’empire, Pair de France (1845).