Auguste Barthélemy Glaize voit le jour le 15 décembre 1807, à Montpellier (Hérault). Il est l’élève des peintres Achille Devéria et Eugène Devéria. Sa production est considérable et malheureusement de qualité inégale. C’est l’un des grands peintres romantiques français, marquant sa carrière par des tableaux d’histoire et des cycles de peinture monumentale religieuse dans plusieurs églises parisiennes et de province.
Le tableau conservé dans l’église de Quesnoy-sur-Airaines (Somme) est sans doute l’un de ses chefs-d’œuvre. Les critiques de l’époque n’aiment généralement pas cette manière quelque peu profane de traiter une scène religieuse. Cependant, Alfred des Essarts comprend l’originalité de cette toile, même s’il ne l’apprécie pas.
Auguste Barthélemy Glaize est le professeur de Paul Maurice Duthoit et de son fils Pierre Paul Léon Glaize.
Il meurt le 8 août 1893, à Paris. Il repose avec son fils, peintre lui aussi, Pierre Paul Léon Glaize (1842-1932).
Œuvres :
- L’adoration des bergers, avec le peintre ariègeois Louis Mercadier, église Notre-Dame-de-l’ Assomption à Vicdessos (Ariège) ;
- Conversion de Marie-Madeleine (1844, exposée en 1845 au Salon), église Saint-Laurent de Nogent-sur-Seine (Aube) ;
- quatre peintures murales dans la chapelle de la Rédemption de l’église Saint-Eustache de Paris : La naissance du Christ, La mort de Jésus-Christ, Adam et Eve chassés du Paradis et La captivité de Babylone.
Extrait (de Baudelaire, Au Salon de 1845) :
« M. Glaize a un talent – c’est celui de bien peindre les femmes. C’est la Madeleine et les femmes qui l’entourent qui sauvent son tableau de la Conversion de Madeleine et c’est la molle et vraiment féminine tournure de Galathée qui donne à son tableau de Galathée et Acis un charme un peu original. Ces tableaux visent à la couleur et malheureusement n’arrivent qu’au coloriage de cafés, ou tout au plus d’opéra. L’un a été imprudemment placé auprès du Marc-Aurèle de Delacroix »
Sources : -. Date de création : 2009-12-21.