Georges Ernest Maurice Riquet, duc de Caraman, voit le jour le 10 avril 1845, à Paris. C’est le fils de Victor Charles Antoine de Riquet, duc de Caraman. Ce dernier est attaché d’Ambassade en Espagne, puis auditeur au Conseil d’Etat.
Maurice de Caraman débute dans la diplomatie, comme son père. Propriétaire d’un important domaine à Saint-Jean-de-Beauregard (Yvelines), il s’intéresse bientôt à la politique. Il se fait élire maire de Saint-Jean-de-Beauregard et conseiller général pour le canton de Limours (Essonne).
Dans la circonscription de Rambouillet, le siège de Marcel Habert, déchu de son mandat par la Haute-Cour de Justice, se trouve vacant. Maurice de Caraman fait acte de candidature à l’élection partielle du 21 mars 1901. Il se fait élire au deuxième tour de scrutin et s’inscrit au groupe progressiste.
En cette fin de législature, il n’appartient à aucune commission. En 1901, il dépose une proposition de loi pour ouvrir un crédit pour les victimes d’un ouragan en Seine-et-Oise. Il retrouve son siège aux élections générales du 27 avril 1902. Il est élu au premier tour de scrutin, dans la même circonscription, par 7.973 voix contre 3.952 à M. Vian.
Il appartient alors à diverses commissions. C’est l’auteur de deux propositions de loi : l’une pour un droit de douane sur les tourbes étrangères (1903), l’autre sur les accidents du travail (1905).
Il intervient sur le chemin de fer de Paris-Montparnasse à Chartres (1902) et sur une convention avec les compagnies de chemins de fer de l’Ouest et d’Orléans (1904). Il intervient aussi sur le recrutement de l’armée (service de deux ans) pour plaider la cause des familles nécessiteuses des hommes incorporés (1904).
Au vote du budget du ministère de l’agriculture de 1905, il parle des tourbes étrangères. Il intervient, lors de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, sur les édifices religieux et les archevêchés (1905). Enfin, il interroge le Ministre des Travaux publics sur le prolongement jusqu’à Dourdan du chemin de fer de Limours (1905).
Il échoue au deuxième tour des élections générales des 24 avril et 8 mai 1906.
Le duc de Caraman meurt, au château de Bourron, à Bourron-Marlotte (Seine-et-Marne), le 28 septembre 1931, âgé de 86 ans. Il repose avec son épouse Marie Adèle Henriette Arrighi de Casanova de Padoue, duchesse de Caraman (11 septembre 1849 – 19 décembre 1929).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2011-09-30.