Vols et dégradations au Père Lachaise
Malheureusement, le respect du patrimoine funéraire est mal partagé. On a volé de tout dans le cimetière : des statues, bien sûr, des plaques avec des inscriptions, des plaques de marbre ornant des murs de chapelle … et même, récemment, des morceaux de métal (chaines, morceaux de portes en fer moulé, éléments en cuivre …) pour les vendre à recycler !
Les graffiti sont répandus : si ceux autour de la tombe de Jim Morrison ont été nettoyés par la Mairie de Paris, tout comme les baisers sur le monument d’Oscar Wilde (qui d’ailleurs réapparaissent !) , il en reste de nombreux.
Parmi les disparitions de statues, on peut citer deux angelots (signés Barrias) du monument de Thomas Couture (Division 04), Blanchette, la chèvre de M. Seguin, au pied de la chapelle d’Alphonse Daudet (Division 26), etc.
Hélas, le temps aussi joue son rôle : des chapelles d’effondrent, par exemple, victimes d’infiltrations et des gels répétés. Lors de tempêtes, des arbres tombent sur des monuments et les défigurent, voir cassent des vitraux.
Et c’est sans compter sur la végétation qui envahit certains monuments, ou les fait même totalement disparaitre, comme ces arbres que nous appelons « nécrophages« .
Voici, ci dessous, quelques exemples de dégradations, volontaires ou non, et d’un vol d’une statue qui a été remplacée presque à l’identique, bien plus tard, par son créateur.
Sources : -. Date de création : 2020-12-25.