Jean-Pierre Hubert de Cambacérès voit le jour le 13 novembre 1778, à Montpellier (Hérault). C’est le fils du maire de Montpellier, Jean Antoine de Cambacérès (1715-1801), et de Jeanne Dittry, sa seconde épouse (x-1818), donc le demi-frère de Jean Jacques Régis de Cambacérès, futur duc de Parme (1754-1823).
Cavalier, le 20 septembre 1793, dans le 14e régiment de chasseurs à cheval, il fait les campagnes de 1793 à l’an XII aux armées des Alpes et des Pyrénées. Il assiste au siège de Figueras. Là, il a un cheval tué sous lui et il reçoit un coup de sabre sur-la tête.
Jean-Pierre de Cambacérès participe aux sièges de Nice, de Lyon, de Toulon et de Bellegarde. Il devient sous-lieutenant au 23e régiment, le 11 pluviôse an XII. Il rejoint ce corps à l’armée de l’Ouest et se trouve au combat de Pontivy. De l’an IV à l’an VII, il sert aux armées du Nord et de Sambre-et-Meuse. Il se fait remarquer à Nassau, où une balle le frappe à l’épaule, à Neuwied et à Zurich, puis à la prise de Schaffhausen.
Dans cette dernière affaire, une balle le blesse dans la cuisse, et il perd un cheval tué sous lui. Lieutenant le 31 aout 1789, il épouse, le 19 février 1797, Anne Marie Joséphine Karsc, dont il aura deux enfants : Marie Jean Pierre Hubert (1798-1881) et Etienne (1804-1878), qui sera député.
Devenu capitaine le 18 décembre 1799, on l’envoie à l’armée du Rhin, le 23 mars 1800, comme adjoint à l’état-major. Il prend part aux batailles de Stockach (Allemagne), le 3 mai 1800.
Blessé d’un coup de sabre à l’avant-bras droit, il devient chef d’escadron, le 29 septembre 1800. Il donne de nouvelles preuves de valeur le 3 décembre 1800, à Hohenlinden, à la tête d’un escadron de chasseurs.
Il reçoit dans cette dernière bataille un coup de sabre à la lèvre supérieure. Nommé adjudant commandant, le 30 décembre 1802, il passe le 5 octobre 1803 à la division de cavalerie, au camp de Saint-Omer. Puis il est attaché, en septembre 1805, au 4e corps de la grande armée. Il fait alors, en Allemagne et en Prusse, les campagnes jusqu’en 1806.
Il devient général de brigade, le 10 juillet 1806. Puis il fait la campagne de Pologne et part, ensuite, pour l’Espagne, en 1808. Le 25 septembre 1810, il prend le commandement du département d’Indre-et-Loire. Il le quitte, le 11 juin 1814, pour celui de l’Aveyron.
Placé en non-activité le 25 septembre 1814, il est admis à la retraite le 13 décembre 1824. Le général meurt à Paris, le 5 septembre 1826.
Titres : Baron de l’empire (19 mars 1808).
Distinctions : légionnaire (15 pluviôse an XII), officier de la Légion d’honneur (20 prairial an XII) ; chevalier de Saint-Louis (17 juillet 1816).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2006-12-27.