Georges Corneau, voit le jour à Charleville (Ardennes), le 3 mars 1855. Après avoir épaulé son père, Émile, dans la direction du quotidien local Le Petit Ardennais, il en prend la tête de manière progressive entre 1893 et 1896, mais il y écrit peu.
Suivant les traces de son père, il devient conseiller général du canton de Chaumont-Porcien (Ardennes) de 1886 à 1898, puis conseiller municipal de Charleville par deux fois (1896-1900 et 1912-1929). Dans le même temps, il est président de la Fédération radicale socialiste des Ardennes.
Par ailleurs, Georges Corneau est franc-maçon et est initié, en 1880, à la loge La Fraternité de Charleville. Il devient vénérable en 1884 et le reste jusqu’à sa mort. Il se fait élire au conseil de l’Ordre du Grand Orient en 1899, qu’il préside de 1913 à 1920.
Georges Corneau investit aussi ses idéaux et ses principes dans la mutualité, dont il va marquer profondément le paysage ardennais. Il joue en effet un rôle primordial dans le fonctionnement et la structuration de la mutualité ardennaise. En 1890, il devient administrateur, puis président de sociétés de secours mutuels locales de Charleville.
Il apporte à ces mouvements le concours financier, au titre de membre honoraire, et l’appui moral d’une collaboration active et ininterrompue. Georges Corneau prône le respect de l’autonomie des sociétés adhérentes, tout en les conciliant dans des buts communs. Dès la fondation de la Chambre consultative, 22 sociétés répondent présentes. Il devient tout naturellement le président de cet organisme.
Georges Corneau décède le 16 mai 1934, à Charleville (Ardennes).
Pour tout savoir sur la mutualité dans les Ardennes.
Sources : -. Date de création : 2021-09-24.