Jean-Michel Krivine voit le jour le 5 août 1932, à Paris, dans une famille d’origine juive ukrainienne. Son père est dentiste et il a trois frères, dont Hubert et Alain Krivine.
Il étudie au lycée Condorcet (Paris) et connaît les discriminations qui visent les Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. En août 1943, il se réfugie chez un oncle, à Toulouse.
Il fait une carrière de médecin hospitalier et chirurgien, devenant en 1970 chef du service de chirurgie de l’hôpital d’Eaubonne (Val d’Oise). Son engagement politique l’amène à intervenir à titre de médecin et enquêteur médical.
Il milite aux Jeunesses socialistes puis, lors de l’année scolaire 1949-1950, fonde une cellule clandestine du Parti communiste français (PCF) au lycée Condorcet. En 1956, alors qu’il est étudiant en médecine, il soutient l’aile gauche minoritaire du parti. Durant son service militaire en Algérie, il devient trotskiste.
Jean-Michel Krivine est un des animateurs du Tribunal Russell sur la guerre du Viêt Nam. À ce titre, il enquête, en 1967, sur les crimes de guerre au Vietnam du Nord et, clandestinement, au Sud Vietnam.
En 1978, il effectue une mission d’aide médicale et de contacts politiques au sein du maquis communiste en Thaïlande.
Membre de la Quatrième Internationale à partir de 1956, il est ensuite membre du PCF, de la LCR puis du NPA. Il milite également au sein du Groupe trotskiste vietnamien en France, dont il est le seul non-Vietnamien.
Il épouse, en 1953, Irène Borten (dont il a deux enfants, Anne et Frédéric), puis, en 1972, Jacqueline Terrioux (dont il a un enfant, Juliette). Jean-Michel Krivine décède le 14 mai 2013, à Paris.
Publications :
- Les « Grandes Affaires » du parti communiste français, Maspero (1972), sous le pseudonyme de Louis Couturier ;
- Carnets de missions au Vietnam (1967-1987) : Des maquis au « socialisme de marché », Les Indes savantes (2005) ;
- Carnets de missions dans le maquis thaïlandais (1978), Les Indes savantes (2011).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2021-09-10.
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