CHRISTOFLE Charles Henri (1805-1863)
France

Orfèvre et industriel, fondateur de la marque « Christofle »

Charles Henri Christofle voit le jour le 25 octobre 1805, à Paris. Il devient à quinze ans, en 1820, apprenti chez son beau-frère le bijoutier Hugues Calmette. Il succède à son maître en 1830. Charles Christofle donne de l’expansion à la firme de bijouterie.  En 1839, il est déjà l’un des plus gros bijoutiers et emploie 50 personnes. Il exporte ses bijoux jusqu’en Amérique du Sud. La compagnie, dès 1845, se spécialise dans l’argenture et la dorure à façon.

Dès 1842, il exploite les brevets des Anglais Henry et Georges Richard Elkington pour la dorure et l’argenture électrolytiques. Devant le succès du procédé, il fonde en 1845 la société « Charles Christofle & Cie » et commence à fabriquer lui-même dès 1846 les pièces à argenter ne dépendant ainsi plus des autres fabricants orfèvres.

En 1863, à son décès, lui succèdent son fils Paul Christofle et son neveu Henri Bouilhet (1830-1910). Ce dernier est chimiste et également un artiste de talent. Il introduit la galvanoplastie permettant le façonnage du métal au moyen de moules en gutta-percha d’après le procédé du russe Moritz von Jacobi. Ses successeurs continuent l’expansion de la compagnie. Au début du vingtième siècle, c’est la manufacture d’orfèvrerie la plus importante en France.

Quoique spécialisée dans le métal argenté, l’argenture et la dorure par la pile ainsi que la galvanoplastie, la Maison Christofle a toujours voulu conserver l’authentique travail d’orfèvrerie. Elle possède, encore aujourd’hui, un atelier pour l’argent massif où se perpétue la tradition de l’orfèvrerie parisienne. Cet atelier produit des œuvres de haute qualité.

Le poinçon de maître, avant 1935, en est une abeille entre deux C accompagnée en chef de trois étoiles à cinq rais posées un et deux inscrites dans un hexagone allongé. Puis, après 1935, c’est une abeille entre les lettres O et C (Orfèvrerie Christofle) accompagnée en chef de trois étoiles à cinq rais posées un et deux inscrites dans un triangle. Ces pièces d’orfèvrerie sont marquées de la tête de Minerve indiquant un titre légal de 925 pour cent.

Charles Christofle décède le 15 décembre 1863, à Paris. Il repose avec son fils Georges Antoine Paul Christofle (1839-1907), également orfèvre, officier de la légion d’honneur, et qui prend sa succession dans l’entreprise.

Sources : Wikipedia. Date de création : 2008-05-18.

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Monument

Inscriptions : Famille J. BOUILHET, C. CHRISTOFLE, de RIBES, CHRISTOFLE

[…] CHRISTOFLE, […] BOUILHET, […] 1805, […] 1876.
Caroline Sophie MOREL, Vve de Charles CHRISTOFLE, décédée le 18 mars 1877.
Georges Antoine Paul CHRISTOFLE, Manufacturier, Officier de la légion d’honneur, décédé à Paris, le 16 janvier 1907, à l’âge de 68 ans.
Jean Henri Marc Fernand CHAMPETIER de RIBES CHRISTOFLE, ingénieur des Arts et Manufactures, Officier de la légion d’honneur, […] de la chambre du commerce de Paris, […] présidents des chambres de commerce de France, né le 12 juin 1861 décédé le 21 janvier 1919.

Joseph BOUILHET, né le 27 février 1780, décédé le 16 août 1837, […] notre bon père à tous. Petit père je serai bien sage […].
Emilie CHRISTOFLE […] BOUILHET, décédée le 9 mars 1839, dans sa 21ème année. A ma bonne et tendre Emilie, des mains de la pauvre mère. Ange je l’ai reçue. Ange je l’ai perdue.
Paul Louis Ernest, CHAMPETIER de RIBES, manufacturier,[…]ever le 5 décembre 1824, […] Paris le 30 mars 1863.
Charles Henri CHRISTOFLE, manufacturier, Officier de la légion d’honneur, né à Paris le 25 octobre 1805, mort à Paris le 15 décembre 1863.
René CHAMPETIER de RIBES, né le 18 septembre 1856 décédé le 21 janvier 1857.

Jean CHAMPETIER de RIBES CHRISTOFLE, 15 août 1889 – 20 octobre 1971,
et son épouse, née Madeleine GENY, 21 février 1894 – 30 octobre 1971.

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Date de la dernière mise à jour : 6 septembre 2024