Gaston Broquet voit le jour le 19 septembre 1880, à Void-Vacon (Meuse). Il passe son enfance à Void-Vacon où ses parents tiennent une boucherie. En 1901, il est reçu au concours de l’école des arts décoratifs de Paris dans la section modelage. À Paris, il est l’élève des sculpteurs Jean-Antoine Injalbert et Gabriel-Jules Thomas.
Le 19 août 1911, à Auteuil, il épouse Jeanne Itasse, la fille ainée du sculpteur Adolphe Itasse, elle-même sculptrice.
Il expose au Salon des artistes français en 1912 et obtient une médaille et une bourse de voyage d’un montant de 4 000 francs. Il est aussi récompensé par la Société des artistes français au salon de 1920 d’une médaille d’argent dans la section Sculpture et gravure en médailles et pierres fines.
Durant la Première Guerre mondiale, il est soldat puis brancardier sur le front et blessé en 1915 à La Harazée en Argonne (Marne). Dans cette expérience des tranchées, il trouvera l’inspiration pour ses monuments aux morts qui le rendront célèbre. Il collabore aussi avec la maison de faïence de Quimper Henriot.
Gaston Broquet meurt le 26 avril 1947, à Paris (16ème). Il repose avec sa femme, Jeanne née Itasse (1865-1941), sculptrice, et son beau-père, Adolphe Itasse (1830-1893), lui aussi sculpteur.
Œuvres :
- Dijon (Côte d’Or), musée des Beaux-Arts : Tête de Poilu, bronze ;
- Fleury-devant-Douaumont (Meuse), site de Verdun : Monument à Maginot ;
- Paris, Cimetière du Père Lachaise (Division 89) : Georges Courteline, médaillon ornant la tombe ;
- Paris, Cimetière du Père Lachaise (Division 89) : Alexandre Germain, médaillon ornant la tombe ;
- Paris, Musée national d’Art moderne : José Germain ;
- Paris : Musée du quai Branly : Tête de femme ;
- Revigny-sur-Ornain (Meuse), rue Aristide-Briand : Monument à André Maginot.
Monument aux morts de la guerre 1914-1918 :
- Bains-les-Bains (Vosges) : Le Patrouilleur ;
- Châlons-en-Champagne (Marne) : La Dernière Relève, groupe en bronze représentant une demi-escouade avec un lieutenant devant des artilleurs de tranchées ;
- Commercy (Meuse), le monument représente un groupe de mitrailleurs sortant d’une tranchée face à l’ennemi et transportant leur mitrailleuse ;
- Étain (Meuse), monument de 1926 ;
- Ligny en Barrois (Meuse) ;
- Raon-l’Étape (Vosges) : La Patrouille ;
- Samogneux (Meuse) : L’Alerte aux gaz, statue en bronze représentant la terreur d’un jeune fantassin avant de mettre son masque à gaz ;
- Vitrimont (Meurthe-et-Moselle) : Mémorial de la bataille du Léomont, 1922 – Détruite en 1940, la statue a été restituée en pierre en 1950 par J. Sinapi ;
- Void-Vacon (Meuse) ;
- Warcq (Ardennes).
Hommages : Une rue de Void-Vacon (Meuse) porte son nom.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2021-09-20.