Théodore Kœnig voit le jour le 7 avril 1922, à Liège (Belgique). Il est cofondateur, avec Joseph Noiret et Marcel Havrenne, de la revue Phantomas en 1953. Celle-ci fait converger Dada, CoBrA et Surréalisme, entre poésie et peinture, entre la Belgique et l’Italie.
Installé dès 1968 à Calice (Italie) avec sa femme Marion, il y accueille son ami de longue date le poète et peintre belge Jean Raine et ils participent avec Emilio Scanavino au mouvement artistique CopArt qui s’y développe.
Citation (Jean Raine) :
« C’est Théodore Koenig qui me fit connaître l’Italie des ligures et les peintres qui y séjournaient tous les étés à Calice autour de la galerie Il Punto et de Remo Pastori. »
Théodore Koenig décède en 1997.
Œuvres :
- Atrocités antiques, Les Écrivains Réunis Armand Henneuse (1954) ;
- Le jardin zoologique écrit en mer, poèmes, dessins de Conrad Tremblay (1954) ;
- Féronie, gravure d’Armand Silvestre (1960) ;
- Gronomie et fausses réalités, Jean Raine et Vincenzo Torcello ;
- Dix manières dans l’art de considérer les vaches, avec un Sans doute de Marcel Lecomte, couverture de Gianni Bertini ;
- États d’imagination ou la littérature en pan de chemise, six illustrations de Gianni Bertini ;
- La métamorose (1980) ;
- Gérance d’avril, précédé d’une logo-analyse par Alain Borer (1980) ;
- Histoire de la peinture chez Phantomas : des années 1950/80 (1990) ;
- L’aphorismose , illustré par trois gravures originales de Guido Biasi, rééd. La Différence, collection Littérature (1995) ;
- La langue d’Éole, dessins d’Aubin Pasque (1955) ;
- La loco-émotive : œuvres sémantiques II, dessins de Robert Willems (1973) ;
- Lettres de Raoul Hausmann, Laser édition (1990) ;
- Analectes, sélection et avant-propos de Bernard Jourdan, avertissement par Sarenco, Colognola ai Colli (Verona), Rara international (1990) ;
- Envols de nuit : suite d’Envols, préface de Serge Brindeau (1991).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2021-05-15.