Louis Joseph comte du Hamel voit le jour à Bordeaux (Gironde), le 8 août 1777. C’est le fils d’un ancien député aux assemblées de notables de 1787 à 1788. Monsieur, comte de Provence, futur Louis XVIII et la comtesse de Provence le tiennent sur les fronts baptismaux, à Versailles. Pendant la période révolutionnaire, il connait les geôles de la République ainsi que toute sa famille, mais on le rend à la liberté après le 9 thermidor.
Jusqu’en 1803, il reste dans l’ombre. Il entre alors dans l’administration et devient, le 19 mai 1810, maître des cérémonies et introducteur des ambassadeurs. Le comte du Hamel insiste pour conserver un poste administratif, et il obtient, le 17 avril 1812, la sous-préfecture de Toulon. Pendant la cruelle disette de 1812, en Provence, ses actions pour faire arriver le grain sont très appréciées de la population.
Le 13 août 1813, il devient préfet des Pyrénées Orientales. Le Conseil régional le félicite pour avoir rétabli l’union entre le Roussillon et la Catalogne. A la Restauration, il s’empresse de se rallier aux Bourbons. Pendant les Cent Jours, on le démet de ses fonctions de préfet. Caché sous une fausse identité, il se rend en Espagne auprès du duc d’Angoulême. A la seconde Restauration, il retrouve son poste de préfet et est nommé préfet de la Dordogne en juillet 1815.
Puis, il devient préfet de la Vienne en décembre de la même année. Il se signale par son zèle royaliste et sa vindicte contre le gouvernement Decazes jugé par trop libéral. Destitué de ses fonctions en 1819, le 13 novembre 1820, il se fait élire député de la Gironde. Il entre en 1822, au Conseil d’Etat et se fait réélire le 6 mars 1824 en Gironde. Non réélu en 1827, il se retire de la vie publique.
Il s’éteint à Paris, le 11 février 1859.
Titres : baron de l’Empire (3 juin 1811).
Distinctions : officier de la Légion d’honneur (4 septembre 1823), chevalier de la Couronne de Fer, commandeur de l’ordre de Charles III d’Espagne.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2009-08-22.