Auguste Gabriel Maurice Raynaud voit le jour le 5 juillet 1834, à Paris. C’est le fils de Jacques Auguste Raynaud, professeur au Lycée Condorcet, et de Félicité Marie Vernois, sœur du chirurgien Maxime Vernois. Il obtient son doctorat de médecine à Paris en 1862, avec sa thèse De l’asphyxie locale et de la gangrène symétrique des extrémités, maladie qui portera son nom.
Raynaud devient la même année docteur ès Lettres avec son livre La médecine au temps de Molière, et son fameux article Asclepiades de Bathynia (docteur et philosophe). Il est successivement médecin du bureau central (1865), remplaçant du cours de clinique médicale à l’Hôtel-Dieu, chargé de cours sur les maladies mentales et nerveuses (1866) et professeur suppléant de pathologie interne (1866).
Il est médecin des hôpitaux à Sainte Périne (1868), Saint-Antoine (1872), Lariboisière (1872) et La Charité (1880). On lui confie, en 1870, le service des ambulances de la Société de Secours. Raynaud fait aussi un cours sur les maladies de l’armée. Il devient agrégé en 1866 avec sa thèse Des hyperhémies non phlegmasiques et de la révulsion. Raynaud est dès lors professeur de pathologie médicale.
Il se présente trois fois à la chaire d’Histoire de la Médecine et de Chirurgie, sans l’obtenir. Raynaud est également membre de la Société d’Anatomie et de la Société Médicale des Hôpitaux. Il meurt prématurément, le 29 juin 1881 à Paris, à l’âge de 46 ans des suites d’une maladie cardiaque dont il souffrait depuis plusieurs années. Il repose avec son beau-frère, le peintre Camille Marie Joseph Saglio (1804-1889), et le gendre de ce dernier, le peintre Alfred de Curzon (1820-1895).
Distinctions : officier de la Légion d’honneur (15 octobre 1871), médaille d’or du choléra (1866), membre de l’Académie de médecine (1879).
Hommage : Une maladie porte son nom, la maladie de Raynaud. C’est une maladie rare qui contracte les vaisseaux sanguins aux extrémités.
Publications :
- Les médecins au temps de Molière : mœurs, institutions, doctrines (1862) ;
- De l’asphyxie locale et de la gangrène symétrique des extrémités (1862) ;
- Des hyperémies non phlegmasiques (1863) ;
- Albinie, albinisme, albinos, caractères généraux (1864) ;
- De la révulsion (1866).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur), Wikipedia. Date de création : 2019-09-23.