CURZON Alfred de (1820-1895)
France

Alfred de Curzon voit le jour au lieu-dit Moulinet à Migné-Auxances (Vienne), le 7 septembre 1820. Il est le petit-fils de Joseph Emmanuel Auguste François de Lambertye et le frère d’Emmanuel Parent de Curzon. Sa famille fait partie de l’aristocratie de l’ouest de la France. Alors qu’il est étudiant, le tableau Médée furieuse d’Eugène Delacroix, exposé au Salon de 1838, lui fait une forte impression.

Il s’essaie au pastel et décide de devenir peintre. Il entre, le 1er avril 1840, à l’École des beaux-arts de Paris dans l’atelier de Michel Martin Drolling. Sur le conseil d’un de ses condisciples de l’école, Louis Georges Brillouin (1817-1893), il change d’atelier pour suivre les cours de Louis Cabat à partir de 1845. En 1849, il peint la Mort de Milon de Crotone.

Sur la demande de l’Académie, il obtient du ministre de jouir de la pension de Rome pendant deux ans. Il y rencontre Alexandre Cabanel, Jean Achille Benouville, François Léon Benouville, François Louis Français et Charles Busson qui restera son ami. Il se rend en Grèce en 1852, avec l’écrivain Edmond About et l’architecte Charles Garnier. L’antiquité grecque l’imprègne alors fortement et se retrouve dans nombre de ses peintures.

Il débute au Salon de 1843 avec un tableau intitulé Paysage. Charles Baudelaire note, dans son Salon de 1845 :

« Une sérénade dans un bateau, – est une des choses les plus distinguées du Salon. – L’arrangement de toutes ces figures et très-heureusement conçu ; le vieillard au bout de la barque, étendu au milieu des guirlandes, est une très jolie idée. – Les compositions de M. Brillouin et celle de M. Curzon ont quelque analogie; elles ont surtout ceci de commun, qu’elles sont bien dessinées – et dessinées avec esprit. »

Alfred de Curzon pratique tous les genres, mais ce sont ses paysages qui le rendent célèbre. On peut voir de nombreux dessins au musée Sainte-Croix à Poitiers (Vienne). Il est marié à Amélie Saglio, sœur de Camille Saglio (1844-1904) dont il a un fils, Henri de Curzon.

Il décède à Paris, le 4 juillet 1895 Il repose avec son beau-père, le peintre Camille Marie Joseph Saglio (1804-1889), et le beau-frère de ce dernier,  le médecin Auguste Gabriel Maurice Raynaud (1834-1881).

Distinctions : médaille de 2e classe en 1857, suivie de rappels en 1859, 1861 et 1863 ; médaille de 3e classe à l’Exposition universelle de 1867.

Sources : Wikipedia. Date de création : 2019-09-23.

Photos

Monument

La chapelle est ornée d’un vitrail quadrilobé avec le visage de la Vierge, de facture inconnue.

Inscriptions :

Pierre Alfred, […] COURZON, […], mort à Paris […] 1903.
[…] de CURZON, née SAGLIO, […] février 1838, […] décembre 1889.
Thérèse Joséphine Alexandrine, PARAVEY, épouse de C.M.J. SAGLIO, 12 février 1810 – 7 mai 1884.
Camille Marie Joseph SAGLIO, […] septembre 1801, […] décembre 1889.

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Date de la dernière mise à jour : 29 mai 2024