Louis Vivant Lagneau voit le jour à Châlons-sur-Saône (Saône-et-Loire), le 8 novembre 1781. Il embrasse très tôt la carrière médicale.
Il monte à Paris en 1798. Entré à l’Ecole Pratique, après avoir réussi un concours fort brillant, il devient élève interne. C’est un esprit brillant et volontaire. Ayant subi les examens d’usage, Lagneau reçoit en 1803, un certificat de capacité, qu’il échange contre un diplôme de Docteur en médecine.
Il entre au service en 1804 et on l’envoie au camp d’Ostende. Lagneau devient aide-major en 1806. Il obtient enfin le grade de chirurgien major, et rejoint, en cette qualité, à la Vieille Garde. Lagneau fait plusieurs campagnes, en Italie d’abord, puis il suit l’armée en Pologne, en Espagne, en Russie.
Il ne quitta le service qu’en 1815. Rendu à la vie et à la pratique civile, il devient chirurgien-major de l’une des légions de la Garde Nationale parisienne. Il est nommé membre de l’Académie de Médecine. Louis Vivant Lagneau décède à Paris, en 1867.
Publications :
- Journal d’un chirurgien de la Grande Armée, Paris (1813)
- Exposé des symptômes de la maladie vénérienne, Paris (1803).
« Cet écrit, qui n’était tout d’abord de la dissertation inaugurale de l’auteur, a reçu ensuite de nombreuses additions. Il contient une exposition méthodique des accidents déterminés par la syphilis, et des différentes méthodes thérapeutiques que l’on oppose à cette maladie. Aussi les praticiens l’ont-ils accueilli avec un tel empressement que les cinq éditions qu’il a eues en 1803, 1812, 1815 et 1818 sont écoulées, l’auteur a mis la 6e sous presse. » (L.J. Régis).
Distinctions : croix de la Réunion (1813).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2006-02-25.