TARBE DES SABLONS Louis Edmond (1838-1896)
France

photo anonyme - Source Geneanet

Louis Edmond Joseph Tarbé des Sablons voit le jour le 20 février 1838, à Paris.

Il commence par écrire, sous le pseudonyme de Zanony, des articles de critique musicale dans L’Époque. Puis il collabore, soit sous son nom, soit sous divers pseudonymes, à plusieurs journaux, avec son frère Eugène. Ils font, par exemple, la critique musicale du Figaro, à l’époque où ce journal devient quotidien.

Le 5 juillet 1868, il fonde, avec Henry de Pène, le quotidien Le Gaulois, dont il reste, l’année suivante, l’unique directeur. Il y rédige une série d’Impressions politiques qui sont alors fort remarquées. Il occupe le poste de directeur jusqu’en juillet 1879, lorsqu’il le cède à Arthur Meyer pour quitter complètement le journalisme pour la littérature.

Un peu plus tard, il publie, sous le nom de Jacques Lefèvre, les Drames parisiens. Puis il publie sous son propre nom.

En 1886, il fait jouer avec un grand succès, à l’Ambigu, un drame en cinq actes, Martyre !, en collaboration avec Adolphe d’Ennery. Dans le drame qu’il fait représenter, en 1887, au théâtre du Vaudeville, Monsieur de Morat, il cache la personnalité du ministre de l’empire, le duc de Morny.

Il termine ensuite une pièce inédite intitulée L’Enfant du miracle qu’il destine tout d’abord au Théâtre de la Porte-Saint-Martin avec un rôle spécial pour Coquelin. Changeant d’avis, il porte le manuscrit au directeur de la Comédie Populaire qui compte monter cette pièce après Martyre !.

Par ailleurs, il est maire d’Eaubonne (Val-d’Oise), de 1865 à 1871. Enfin, il obtient, par décret du 13 juin 1889, la concession d’une ligne de tramway comprise, d’une part entre Saint-Germain et Marly-le-Roi et de l’autre, entre Rueil et Courbevoie, où elle se raccorde avec le tramway reliant cette localité à la place de l’Étoile.

On le retrouve, avec sa femme, Mélanie, née Kauffmann, morts dans leur chambre, à Paris (9ème), le 14 décembre 1900, vers 11 h 30. Leur mort par accident est attribuée à une asphyxie par oxyde de carbone.

Œuvres :

  • De l’usage et de l’habitation, Paris, Imp. C. Jouaust (1860) ;
  • Les Drames parisiens (sous le nom de Jacques Lefèvre), Paris, E. Lachaud (1875) ;
  • Barbe grise, Paris, Paul Ollendorff (1884) ;
  • Bernard l’assassin, Paris, C. Lévy (1886) ;
  • Martyre !, drame en cinq actes, avec Adolphe d’Ennery, Paris, Ed. Billaudot (1886) ;
  • Le Roman d’un crime, Paris, C. Lévy (1887) ;
  • Monsieur de Morat, pièce en 1 acte, Paris, C. Lévy (Théâtre du Vaudeville, 1887) ;
  • Césarée, Paris, C. Lévy (1891) ;
  • L’Histoire d’Angèle Valoy, Paris, C. Lévy (1892) ;
  • Le Crime d’Auteuil, Paris, C. Lévy (1892) ;
  • Gigolette, drame en 5 actes (Théâtre de l’Ambigu, 1893) ;
  • La Maitresse d’école, drame en 5 actes (Théâtre de l’Ambigu, 1897).

Hommages : Une rue porte son nom à Eaubonne (Val-d’Oise).

Sources : Wikipedia. Date de création : 2009-07-17.

Photos

Monument

La chapelle est ornée d’un vitrail au décor géométrique avec des fleurs stylisées, de facture inconnue et aujourd’hui troué.

Inscriptions : Famille, ANDRYANE et TARBE des SABLONS

Photos


Date de la dernière mise à jour : 8 avril 2024