Jean-Baptiste Saviot nait à Charleville-Mézières (Ardennes), le 22 décembre 1770. Il s’engage comme soldat le 1er janvier 1788, au 43e régiment d’infanterie. Il passe sergent-major le 11 août 1791 au 2e bataillon de volontaires des Ardennes. Le 12 août 1791, il devient lieutenant de grenadier, puis capitaine le 19 novembre 1791.
Le 12 mars 1792, le général Dampierre le nomme sous-lieutenant, au 1er régiment de hussards. Il reçoit trois coups de sabre le 6 novembre 1792, à la bataille de Jemappes. Le 22 septembre 1793, il devient aide de camp du général Walther, et il obtient son brevet de lieutenant le 23 décembre 1794. Il passe capitaine le 27 septembre 1796.
Il est blessé d’un éclat d’obus au passage de la Piave le 11 mars 1797, ainsi que le 16 mars suivant au passage du Tagliamento, où il reçoit une balle et un coup de sabre à la cuisse droite. Puis il passe chef d’escadron le 4 novembre 1799, aide de camp de l’adjudant-général Grandjean.
Le 30 décembre 1801, on l’affecte au 23e régiment de cavalerie, puis le 6 janvier 1803, il passe à la suite du 6e régiment de cuirassiers. Le 12 septembre 1805, il occupe les fonctions de chef d’état-major à la 2e division de l’armée d’Italie. Puis, le 9 février 1806, il retourne au 6e régiment de cuirassiers. Le 7 janvier 1807, il rejoint le 7e régiment de cuirassiers. Le 25 juin 1807, il passe major, commandant le 5e régiment de dragons, et le 25 août 1809, il rejoint la 1re division de l’armée du Nord, comme chef d’état-major.
Pis, le 25 mars 1810, il intègre le dépôt de cavalerie du 5e dragons. Le 25 mars 1812, il devient colonel du 21e régiment de dragons. Il est blessé lors de la campagne de France, à la bataille de Château-Thierry le 12 février 1814.
Le roi Louis XVIII le place en demi-solde le 25 août suivant. Pendant les Cent-Jours, l’empereur lui donne le commandement du 13e régiment de dragons le 21 avril 1815. Ensuite, il passe général de brigade le 3 juillet 1815. Le retour des Bourbons voit sa nomination annulée, et on le met en non activité le 20 février 1816, avec le grade de colonel. Enfin, il prend sa retraite le 6 juin 1821.
Il meurt le 8 novembre 1830, à Paris. Il repose avec un de ses descendants, Raymond Grouvelle (1896-1918), officier mort pour la France.
Distinctions : chevalier (19 juin 1805), officier de la Légion d’honneur (14 juillet 1813) ; chevalier de la Couronne de fer (10 mai 1807) ; chevalier de Saint-Louis (7 juin 1814).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2006-05-09.