Jules de Monard voit le jour à Autun (Saône-et-Loire), le 5 mars 1838. Sorti sous-lieutenant dans l’infanterie en octobre 1859 aux chasseurs à pied, il devient lieutenant en 1865. Il passe au bataillon de chasseurs de la Garde et en 1870 est blessé à la bataille de Rezonville (Moselle), en aout 1870.
Le bataillon de chasseurs de la Garde, accablé par les feux de l’ennemi, doit reculer de 300 mètres en arrière. Mais on n’a pu prévenir quelques chasseurs, commandés par le lieutenant de Monard, de ce mouvement de retraite. Ils ne sont bientôt plus qu’à une cinquantaine de mètres de l’ennemi dont le feu les décime, à l’improviste.
Un officier prussien s’approche du lieutenant de Monard. Presque à bout portant, il lui tire un coup de revolver dans la poitrine. Le lieutenant chancelle et tombe sous le choc. C’est le salut, car à cet instant même, une grêle de balles, partie des rangs des chasseurs, s’abat sur les prussiens qui s’apprêtaient à emmener Jules de Monard prisonnier.
Nommé capitaine en septembre 1870, il reçoit deux blessures à Metz. Il commande le 17e BCP de 1876 à 1882, puis passe lieutenant-colonel en 1882, et colonel, en 1887, au 37éme Régiment d’Infanterie (1887-1890). Jules de Monard devient général de brigade, en 1892, et commande successivement les 56e et 57e brigades (1892-1893). Puis il commande de l’école de Saint Cyr (1894-1896), tout en étant membre du Comité de l’infanterie.
Général de division en 1896, il est directeur de l’infanterie, puis commande la 11e DI, le 6e CA (1897). Enfin, il dirige le 20e corps nouvellement créé (1898-1900). Le général s’éteint le 9 mai 1930, à Paris.
Distinctions : chevalier (31 mai 1871), officier (24 juin 1871), commandeur (28 septembre 1893), grand-officier de la Légion d’honneur (30 décembre 1902).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2009-12-26.
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