L’imprimeur libraire Jean Courcier achète pour 400 francs, à un ouvrier, élève du gouvernement, à la manufacture royale des Gobelins, un manuscrit informe sur les procédés employés dans cette manufacture. Courcier ne trouvant personne pour lui débrouiller ce chaos, propose cent louis au docteur Sacombe, s’il veut se charger de cette besogne dégoûtante.
Il rédige l’art de la teinture et y ajoute ses expériences sur les végétaux colorants. Cependant, quelques temps après la publication de cet ouvrage, la Biographie moderne, annonce que le docteur Sacombe est passé en Russie. M. Bouillon-Lagrange donne une seconde édition de I’Art de la teinture sans faire mention de la première, ce qui donne lieu à une réclamation.
Jean Courcier décède le 30 juillet 1811, à Paris. Son épouse reprend le flambeau et dirige l’imprimerie jusqu’à son décès. Jean Courcier repose avec son épouse, décédée en 1821.
Sources : -. Date de création : 2009-09-26.