Sculpteurs français

Mathieu-Meusnier (Mathieu Roland, dit), sculpteur, voit le jour à Paris le 1er avril 1824.
Il fut l’ élève de Dumont et de Nanteuil, il débuta au Salon de 1843 sous le nom de Meusnier.
Sous le nom de Mathieu-Meusnier, il exposa en 1844 la mort du jeune Viala, au musée de Versailles.
Parmi ses autres expositions : la Mort de Laïs (1849) ; la littérature satirique (1873) ; Jeune Fille à la torture (1886) ; Cupidon, buste (1895).
Il avait sculpté un Napoléon nu qui fut autrefois place Vintimille : de mauvais plaisants l’ayant une nuit habillé de couleurs, on résolut de la briser.
Parmi ses nombreux bustes, on citera ceux de Beaumarchais, au Théâtre-Français ; de Bouilhet, à l’Odéon ; de Sainte-Beuve et de Scribe, à l’Institut ; de Félicien David, au musée de Versailles ; le médaillon d’Émile Ollivier (1865), les bustes de Carvalho (1864), de Mme Carvalho (1867), de Sarah Bernhardt (1870), de Larochelle (1885), de Vitu (1889). On peut encore voir de lui : l’Orfèvrerie, dans la cour du Louvre ; la Tempête, groupe pour le nouveau Louvre ; la Peinture ; à la façade du musée de Grenoble.
Oeuvres funéraires :
le monument de Lambert Thiboust, au cimetière Montmartre.
Mathieu Meusnier s’est éteint à Paris le 1er février 1896.
Crédit photos : Annie_photos (APPL 2009)